Vos désirs sont des ordres.ϟ

Sujet: Vos désirs sont des ordres.ϟ Mer 7 Oct - 15:21

NAFIS ATZIS

feat Allan Hyde

Avatar by Nafis Atzis

Statut : Esclave

Age : 21 ans
Lieu de naissance : En région d'Anatolie dans l'empire Perse

Lieu de Résidence : Quelque part en Crète. Précision à venir.
Fonction : Précision à venir

Dieu Protecteur : Ares

Situation Familiale : Célibataire et fils unique
Orientation Sexuelle : Bisexuel

Identité du Maitre/Maitresse "Qui veut d'un esclave ! Venez venez !"

CE QU'IL FAUT SAVOIR

Φ Ce qui fait de toi ce que tu es !

Δ Ce n’est pas simple de se décrire soi-même, surtout en peu de lignes.
Pour commencer, je dirai que je suis franc, très franc même. Je dis ce que je pense ou alors je le garde pour moi mais je ne mens en aucun cas. Détestant l’hypocrisie et le mensonge, je ne parle jamais dans le dos des gens même sur celui de mes maîtres. Autres points positifs, je suis assez curieux et protecteur envers mes confrères. « La curiosité est un vilain défaut », me diriez-vous. Mais je sais l’utiliser à bon escient. Lorsque je sens que je dépasse les limites ou que je risque d’avoir des problèmes en retour, je préfère ne pas fourrer mon nez dans les murmures où secrets et complots se mêlent.
Maintenant, parlons défauts. Par moments, j’ai entendu dire que j’étais un jeune homme audacieux. Peut-être que oui, peut-être que non. Cette fâcheuse tendance de dire que l’audace fait partie intégrante de ma personnalité vient peut-être de ma franchise… C’est vrai, il suffit que vous disiez une chose qui ne plaît pas et vous êtes considéré comme un « insolent qui mériterait une bonne correction ». Sacrés Athéniens ! Vous me ferez toujours autant rire avec votre « éducation ». Je verrai bien comment les Crétois vont se comporter…
Par la suite, « Rancune », « Violence » et « Brutalité » sont trois mots façonnant la partie la plus sombre de ma personnalité. Ce côté « sauvage », comme certains me l’ont si bien fait remarquer, je pense qu’il vient de mes origines. Le fait de venir d’une tribu guerrière doit sans doute jouer sur ses gènes.
Au pire des cas, vous aurez bien l’occasion d’apprendre à me connaitre, que vous soyez esclave ou riche. Et vous découvrirez que je suis tout aussi réaliste et débrouillard que serviable.

Δ À noter que même si je suis un esclave, j’ai un goût assez prononcé pour les armes et les chevaux. Ces magnifiques créatures ont toujours été présentes pendant mon enfance, lorsque j’étais encore avec ma famille. Dans ma tribu, posséder un cheval était un signe de puissance et de grandeur. Ne plus avoir de contact direct avec eux me fait, donc, rappeler que maintenant je ne suis qu’un moins que rien.

Δ En ce qui concerne les Dieux…
C’est un sujet auquel je préfère ne pas trop parler. Dans ma tribu, nous n’étions pas trop croyants et nous ne connaissions encore moins les divinités grecques.
Certains se vantent d’avoir pu croiser le chemin d’un Dieu ou d’une déesse. Disent-ils vrai ? Et les Dieux existent-ils vraiment ? Ou n’est-ce que des ragots pour se vanter et attirer l’attention ? En toute sincérité, je m’en moque.
Il m’est arrivé parfois de prier au nom du Dieu Ares. Ce fameux Dieu connu pour être l'incarnation même de l'aspect sauvage, brutal et désordonné du combat, mais aussi un Dieu vengeur. Ah la vengeance ! Un mot qui résonne sans cesse dans ma tête depuis mes 8 ans…

Δ Ah, j’ai oublié de vous le préciser. J’ai une petite manie de faire des contractions avec mes doigts quand quelque chose ou quelqu’un m’énerve. En général, peu de temps après, je m'emporte facilement.

Φ Ces petits détails qui te façonnent !

Δ C’est assez drôle… Cela faisait longtemps que je n’avais pas parlé de moi ainsi.
Je suis sûr que vous voulez savoir mon histoire, non . Eh bien, je vais vous la donner, mais pas maintenant. Avant, j’aimerais vous parler de trois périodes qui m’ont marqué et qui m’ont changé à tout jamais.

Quand le rêve est ce qui vous maintient
L’âge de mes 8 ans est l’âge où ma vie a basculé, passant d’un Homme libre à un futur esclave. Ce fut un gros choc. Imaginez un gamin, rêvant d’une vie d’aventures, voir son destin chambouler en un fragment de seconde et se rendre compte que sa vie ne sera pas celle d’un guerrier mais celle d’un Homme soumis. Assez triste comme situation, surtout quand celui-ci voit ses parents se faire tuer sous ses yeux alors qu’ils cherchaient à le protéger.
Je considère cette période comme la première transition de ma vie. J’ai appris à écouter les ordres et à les mettre à exécution : j’apprenais à être un esclave, un homme sans droit. Mais il subsistait toujours en moi la possibilité de pouvoir quitter ce monde de ténèbres et de pouvoir recommencer ma vie dans ma région d’origine, l’Anatolie. Le rêve était ce qui me permettait de survivre.

Place à la dure réalité
La deuxième période marquante surgit vers mes 12 ans lorsque j’étais sous les ordres de Jorys, un athénien. C’est avec lui que je compris quels étaient vraiment les rôles d’un esclave mais aussi que mes rêves, de pouvoir m’échapper, étaient impossibles.
Les exécutions d’esclave, auxquelles j’ai assisté, et les nombreuses punitions qu’il m’a infligé ont fait disparaitre le petit garçon rêveur d’autrefois. C’est en cette époque que je suis devenu une personne nettement plus réaliste et qui ne croit plus aux rêves.

Quand l’encre brûle l’âme
Notre époque est synonyme de découverte mais aussi de savoir. La philosophie, l’architecture, l’art … Tous ses domaines dont l’Homme a su développer, n’est-ce pas magnifique ? Vous le trouvez ? Eh bien, sachez que je déteste cette capacité que l’Homme a de pouvoir imaginer et de découvrir de nouvelles choses.

Un jour, Jorys, le maitre athénien dont je vous ai parlé précédemment, a voulu me récompenser pour mes efforts et mon travail personnel. Il avoua qu’il était heureux que je lui appartienne, malgré mes défauts, que j’étais un parfait petit animal obéissant à son maître. Il m’emmena alors dans un petit artisanat où un homme m’y attendait.
J’ignorais ce qu’ils allaient me faire et j’ignorais encore moins quelle était cette fameuse récompense.
Après quelques jours de souffrances, je sortis de l’artisanat mais cette fois-ci, tatoué. Jorys avait entendu dire qu’une certaine mode se rependait à Athènes où les meilleurs esclaves pouvaient bénéficier de tatouage pour embellir leur corps.
Je me suis, donc, retrouvé avec de l’encre incrustée sous la peau, sur mes deux bras, sur le haut de mon torse et sur tout le long de ma colonne vertébrale.
Ce jour marqua pour de bon ma vie d’esclave. Ces marques sont, certes, esthétiques mais elles ont détruit le persan, libre d’esprit, qui était en moi, à tout jamais.
Seules les calligraphies, représentant le dialecte persan, sur mon bras droit sont le reste de mon passé. Voir

Φ Un dernier petit secret !

Δ Je prends soin de ne jamais divulguer mes secrets, même à ceux qui me paraissent dignes de confiance. J’essaie toujours de faire en sorte qu’ils ne soient que des murmures car, après tout, ils finissent par disparaitre avec le temps.
Quand vous êtes esclave, vous avez intérêt à vous faire petit. Surtout quand vous avez essayé de prendre la vie de l’un de vos maîtres. J’espère sincèrement que les Crétois ne seront jamais au nouvelle de cette révélation…
Mais s’il y a bien des secrets dont je serais mort de honte s’ils devaient être à savoir, ce seraient bien les suivants.

Premièrement, j’ai une peur bleue, c’est le cas de le dire, d’être en mer. Mais attention ! Je sais nager, je n’ai jamais dit le contraire.
Quand j’étais petit et encore avec ma tribu, il nous arrivait de prendre le large pour rechercher de nouvelles côtes où il ferait bon vivre. Lors de l’une de ses expéditions, mon père m’avait emmené avec lui. Ce jour-là, il faisait grand beau et la chaleur était étouffante. J’étais à l’arrière du bateau, en train de contempler les vagues qui jaillissaient du navire. Curieux et ennuyé, j’essayais de me pencher le plus pour mieux voir à travers l’eau. Une idée bien stupide. Mais quand vous êtes tout jeune, il est rare d’écouter les mises en garde de son père.
À force de m’être trop penché, je finis par glisser et tomber par-dessus bord. Malheureusement, à ce moment, il n’y avait personne sur le pont.

Je me retrouvais, donc, seul, en pleine mer en eau profonde.
Le bateau, quant à lui, continuait sa trajectoire et je criais de toutes mes forces pour que mon père puisse m’entendre. Cependant, à cette époque, je ne savais pas encore nager.
Mes muscles me faisaient mal, j’avalais de l’eau de mer et je m’essoufflais de plus en plus à force de crier et de me débattre pour ne pas sombrer.
Inconsciemment, je commençais à couler. Fatigué et désespéré, je tombais vers le fond.
À ce moment, je ne saurais vous dire ce qui était le plus horrible. Si c’était le fait de voir que vous étiez en train de mourir ou si c’était le fait de savoir que votre père ne vous trouverait jamais et que vous serez oublié car votre corps coule et s’enfonce de plus en plus vers les abysses.
Mais fort heureusement, je fus sauvé. Comment ? Je ne sais pas car j’avais perdu connaissance.

Depuis ce jour, j’ai peur de m’aventurer en mer et surtout, en eau profonde. Je me demande si vous savez ce que ça fait de couler petit à petit et de voir disparaitre la lumière de la surface tout en sachant que vous sombrez vers les ténèbres.

Quant à mon deuxième secret, et là je ne vais pas m’y attarder si vous ne voyez aucun inconvénient, concerne ma dignité personnelle.
Quand j’étais l’esclave de Jorys, ce fameux Athénien, ma vie était un véritable enfer. Dans mes débuts, je croyais avoir tout vu entre les coups de bâtons, les marques d’encre faites sur mon corps et les longues et dures journées de labeur. Mais tout ça n’était rien face à ce que je vais vous dire, et c’est là que ça devient difficile d’en parler…
En clair, Jorys m’a violé. Et ne-se pas qu’une fois.
À 12 ans, je perdis ma virginité, par un viol, mais aussi ma dignité.

ET TOI, QUI ES-TU ?

Δ Pseudo et/ou prénom: Mon petit prénom est Elodie, I nice to meet you ! Dans le monde IRL, je suis souvent sous le pseudo de Devil.. Mais je vous assure que dans la vraie vie je suis un ange !
Δ Âge: 18 ans
Δ Présence: Je ne pourrais vous le dire. Mais vous pouvez être sûr de me voir au moins 2-3 fois dans la semaine. Le week-end, je pense pouvoir me connecter les soirs.
Δ Comment as-tu connu le forum ? : Sur l'annuaire de forumactif
Δ Le mot de la fin : Oh Zeus tout puissant ! Ce forum est enfin ouvert ! Car oui, cela fait un moment que je l'avais dans le viseur mais je ne pouvais pas encore m'inscrire vu qu'il était en construction. Mais maintenant je ne compte plus vous lâcher, héhé.
Sinon le design est super ! Et j'espère pouvoir être à la hauteur, vu que c'est la première fois que je m'inscris dans un forum RPG. :3

Sujet: Re: Vos désirs sont des ordres.ϟ Mer 7 Oct - 16:14

ET LES DIEUX CRÉÈRENT...

C'EST L'HISTOIRE DE TA VIE

Δ Je suis né dans une petite tribu de l’Empire Perse dans la région d’Anatolie.
Mon peuple était surnommé les « voyageurs » en dépit de nos nombreux voyages pour changer de campement afin que les pirates et autres civilisations ne nous trouvent. Car oui, nous étions souvent victimes d’attaques. Mais fort heureusement, les membres de ma tribu étaient des guerriers honorables et redoutables, dont mon père et ma mère en faisaient partie. Depuis ma naissance, j’étais dédié à devenir l’un de ses guerriers et cavaliers qui, plus tard, protégerait cette tribu tant chérie par mes parents. Mais un évènement vint détruire cette destinée qui m’était promise.

C’était un soir d’automne éclairé par la divine lune où nous pouvions voir facilement toutes les constellations qui s’offraient à nous, à perte de vue. Je me souviens encore de la fraicheur de cette nuit-là, causée par une brise venant du Nord qui annonçait le prochain hiver.
Je venais d’avoir mes 8 ans. Ce soir-là j’étais encore dehors entrain de jouer avec certains de mes amis, non loin de notre campement, sur les bords d’un lac. On essayait d’imiter certains jeux grecs comme le Pancrace, bien entendu en moins bien violent. Le but était de faire tomber notre adversaire et faire en sorte que celui-ci ne se relève pas au bout de quelques minutes. Un jeu banal, me diriez-vous, mais qui relève la violence de l’époque dans laquelle nous vivions.

Soudain, lorsque la lune se trouvait à son plus haut point dans le ciel, des bruits de sabots se firent entendre au loin. On pouvait facilement imaginer qu’une troupe, d’une centaine de cavaliers, s’approchait.
Puis ma crainte s’exauça : des cavaliers armés venaient droit sur notre lieu de vie.
Mes amis et moi courrions droit sur notre campement pour rejoindre nos parents qui semblaient les avoir remarqué, eux aussi.
Les hommes de ma tribu étaient déjà armés, munis de leur armure, certains sur des chevaux, sur les bords de notre petit village attendant fermement les envahisseurs.
Les femmes, armées elles aussi, mettaient les enfants comme moi dans les tentes pour nous protéger.
« Tu ne dois impérativement pas sortir Nafis ! En aucun cas, tu ne dois sortir ! » criait ma mère avant qu’elle ne me laisse avec les autres jeunes.
Puis après ces paroles, je ne saurais vous dire combien de temps s’est écoulé avant que les premiers cris et coups d’épée se fassent entendre.
La peur me rongeait. La peur d’imaginer mes parents se faire tuer étaient tel que j’en tremblais. Je voulais les aider, je voulais me battre pour être avec eux, ne serait-ce qu’être à leurs côtés. Une pensée stupide venant d’un enfant naïf croyant pouvoir rivaliser face à des guerriers, voilà ce que c’était.
Je regardais mes camarades tétanisés, eux aussi, mais à ce moment je fus le seul ayant eu le courage de se lever et de sortir de la tente. Lorsque j’étais dehors, la scène qui s’offrait à moi était digne de l’enfer gardé par Hadès.
La boue à mes pieds était mêlée au sang des hommes tombés, des cavaliers jaillissaient de tous bords, des hommes se battaient avec toute la volonté et la rage de vouloir vaincre son ennemi et des cris retentissaient annonçant la fin d’une vie.
Je restais là, figeait devant la tente, mes yeux sillonnant le campement et voyant le carnage qui s’y menait.
Je vis, peu de temps après, mon père et ma mère se battre ensemble. Le fait de les voir vivant me soulagea mais je voyais que mon père avait été blessé. À tout moment, il pouvait tomber et faire partie de ses corps sans vie présents sur le sol.
Puis un homme grand et barbu surgit sur mon côté droit. Il était armé et en le voyant je sus à qui j’avais affaire. C’était un pirate, il ne portait aucune armure mais son style vestimentaire m’en disait longuement sur ce qu’il était. Paralysé par la peur, je ne pus bouger et celui-ci en profita pour m’empoigner par le col avant de m’envelopper de ses bras musclés. Je ne pouvais plus bouger. Le pirate cria pour appeler ses camarades qui avaient eux aussi, des enfants dans leurs bras.
« Nafis ! » criaient mes parents en me voyant capturé par ce pirate.
Ils couraient vers moi et mon assaillant mais ce fut leur plus grosse et dernière erreur. Des archers, qu’ils n’avaient sans doute pas vus, étaient présents non loin d’eux et tiraient leur flèche sur mes parents. Ma mère trébucha et ne se releva pas. Mon père, lui, s’était pris une flèche dans l’épaule puis une autre dans le ventre. Mes yeux étaient remplis de larmes mais je pouvais le voir lutter contre la douleur et surtout, le voir qui me regardait avec un air désespéré et désolé. En un fragment de seconde, une flèche l’atteignit en plein cœur et cette fois-ci, je vis la lueur de vie de mon père quitter ses yeux.

Encore aujourd’hui, je me pose la question sur pourquoi les pirates se sont-ils autant engagés dans les terres. Ma tribu se situait dans une petite vallée juste au bord d’un grand lac, ce qui facilitait le transport des marchandises et denrées nécessaires à la survie de mon peuple.
Habituellement, ils essayent de trouver des petits villages sur les littoraux mais non à l’intérieur du pays. Faut bien se l’avouer, il est difficile de prédire le comportement et les actions de ces individus. Après tout, ils feraient n’importe quoi pour baigner sur l’or.

Δ La vie continue
Depuis ma capture et la mort de mes parents, je suis devenu un esclave que les pirates avaient vendu à un riche Athénien. Je n’étais resté que très peu de temps avec celui-ci. Durant ma courte vie, j’ai souvent changé de maitre, soit parce que je ne leur convenais plus ou soit parce qu’ils n’avaient plus les moyens de s’occuper de moi.
On me forçait à travailler dans des chantiers de travaux, puis j’étais tantôt serviteur, tantôt personne de ménage voir même la catin de certains… Mes fonctions ont été très nombreuses et pas toujours des plus agréables, surtout quand vous êtes pris pour un jouet sexuel. Il m’a fallu énormément de temps avant de pouvoir comprendre que plus vite ils prendraient leur plaisir et plus vite je m’en serais débarrassé.
Puis avec l’expérience, vinrent les premiers cadeaux et le confort, qui sont, certes, d’une courte durée.

Durant cette époque, je rêvais toujours du jour où je pourrai enfin quitter ce monde d’esclave et retourner à mes origines. Certes, ma famille avait été tuée mais j’avais cette volonté de reconstruire une nouvelle vie dans la région où j’étais né. Cet espoir était ce qui me permettait d’avancer et non de me donner la mort comme certains de mes confrères avaient fait.

Mais plus je vieillissais et plus je comprenais qu’il me serait impossible de redevenir libre. Les Dieux avaient voulu que je devienne un esclave.
À mes 12 ans, j’avais osé, une fois, protester contre l’un de mes maitres, Jorys, car celui-ci me forçait à que je partage sa couche durant une nuit. Cette idée m’avait tellement répugné que j’avais eu l’audace de le menacer avec une arme. Bien entendu, naïf que j’étais, j’ai cru que j’allais pouvoir prendre le dessus et pouvoir m’enfuir pour de bon. Mais des gardes avaient su arriver à temps avant que je ne mette mon plan à exécution.
Par conséquent, pour me punir, Jorys m’infligea 7 coups de fouet.
J’ai eu parfois l’occasion d’assister à des exécutions d’esclaves à Athènes. Et c’était en ces instants que je compris que j’avais eu soit beaucoup de chance avec Jorys ou soit un Dieu protecteur. Les motifs d’exécution de ces esclaves étaient divers mais ils étaient tous aussi révoltants les uns que les autres, enfin pas pour les riches. Pour eux, il semble normal de prendre la vie d’un Homme lorsque ce dernier refuse de répondre à un désir.
« Ne récolte pas les denrées demandées », « a désobéi à son maitre », « a essayé de s’échapper », « a profané le nom de telle famille ou de tel Dieu », voilà les principales sentences prononcées avant la mise à mort de ces pauvres gens.
En réfléchissant, les 7 coups de fouet qui m’ont été infligés ne sont rien face à la mort.

Depuis, je n’ai jamais plus osé me rebeller car je savais qu’il me serait impossible de redevenir libre, sauf si, par hasard, un miracle devait se produire ou si j’étais prêt à en payer le prix de ma vie. Mais par moments, il m’est arrivé de faire preuve d’audace, soit, par mon plein gré, pour venir en aide à un de mes camarades ou soit parce qu’il en était jugé ainsi par mes maitres.
Depuis mes 8 ans, ma vie n’est qu’un enfer. Je déteste être soumis mais les circonstances font que je dois l’être.
Le guerrier que je devais être depuis ma naissance disparu au fil des années et semble bien loin. Maintenant, je ne suis qu’un jeune homme à l’apparence d’un jeune soldat mais qui possède le statut d’un esclave, le statut d’un « animal de compagnie ».

Ma vie d’esclave à Athènes est terminée. Je vogue vers de nouveaux horizons et me voilà, maintenant, esclave en Crète.

Sujet: Re: Vos désirs sont des ordres.ϟ Jeu 8 Oct - 9:28

Bonjour Nafis et surtout bienvenu parmi nous.

j'attendais que tu ais posté ta seconde fiche pour venir t'accueillir et je trépignais d'impatience, je dois bien l'avouer. Razz

Tu es notre "First Member" donc un hourra pour toi cheers

Sinon, comme je te l'ai dis, si tu as un doute, besoin d'un éclaircissement, une idée ou que sais-je encore, n'hésite surtout pas à venir toquer à ma porte, elle est toujours ouverte.

Je te souhaite bon courage pour la fin de ta fiche même si je que j'ai vu jusque là me donne l'eau à la bouche. Et puis entre nous, Allan Hyde est juste magnifique en tant qu'esclave !

Je te dis à très vite pour ta validation.

Sujet: Re: Vos désirs sont des ordres.ϟ Jeu 8 Oct - 13:20

Bonjour les Moires,

Merci pour cette accueille !
Ça me fait plaisir et c'est surtout un honneur d'être la première inscrite ! excited

Pour les questions, je n'hésiterai pas et je pense même que tu vas me voir pendant un petit moment, héhé.

Pour le petit Allan, j'ai toujours trouvé qu'il avait une bouille trop trognon. Donc, je me suis dit qu'il pourrait faire un parfait petit esclave.
Non non, je ne dis pas qu'on devient esclave en fonction de sa tête, hein. ange

TU ES VALIDE

"Cela commence par un murmure
Doux échos du passé qui pourtant forment votre avenir.
Paroles prononcées face au vent mais qui aujourd'hui vous rattrapent et vous fait frémir."

Ainsi parle L'oracle, Ainsi en a décidé la Pythie.
Qu'il soit sû de toutes et de tous, une nouvelle Odyssée voit le jour emportant dans son sillage le beau Nafis Atzis

Messages : 86 Date d'inscription : 07/10/2015 Je suis... :

Merci l'Oracle !
J'ai hâte de pouvoir commencer excited

Oh notre premier validé !!!
Même si je suis encore en train de faire ma fiche, je me joins à l'oracle pour te souhaiter un bon jeu et de belles aventures sur ce forum qui j'espère rencontrera son public.

Au plaisir de te croiser peut être en RP si le cœur t'en dis. Smile

Messages : 86 Date d'inscription : 07/10/2015 Je suis... :

Merci beaucoup ! Et j'espère aussi que ce forum aura vite son public. Mais tous les éléments sont là pour une belle victoire !

Écoute, ça serait avec grand plaisir de pouvoir RP avec toi !
Surtout qu'Héléa nourrit ma curiosité... J'ai hâte de voir sa fiche terminée. Je te souhaite bon courage pour la suite et la fin de ta fiche excited

Sujet: Re: Vos désirs sont des ordres.ϟ